Le coeur de Luxembourg
Novembre 2070 :
19 novembre 2070 à 17h43, nous retrouvons Irshma dans son van dans les quartiers nord de Marseille – le commlink sonne – c’est Mario Soprano (son Fixer)…
Rendez-vous est pris (avec Theseus, Lais, Speed Ghost et Weasel) au Clapier sur les coups de 20h00...
Sur la piste des radiations
19 novembre 2070 à 20h, cette fois c’est une certaine Madame Johnson qui accueille les runners en présence de Soprano.
Elle explique notamment que l’identité du cadavre de l’ork est celle d’Alexandre Léoni, un ancien de la Légion étrangère française. Grâce aux différents indices relevés par les runners lors de leur précédent run, ils ont maintenant la certitude que le légionnaire se trouvait en SOX avant sa venue à Marseille. Elle souhaite donc que Soprano et les runners poursuivent leur enquête sur Léoni directement sur place… Il faut découvrir pourquoi il était là-bas et surtout avec qui. Elle remet alors aux runners la photo de Benrama issue du pendentif : « L’enquête porte aussi sur cet homme. »
Bien-sur, il ne s’agit pas de retourner chaque pierre irradiée de la SOX, Soprano a pris les devant en contactant un marchand du Luxembourg – Jean-Claude Savenaer – qui est à l’origine de l’extraction de Léoni. Savenaer est prêt à livrer ce qu’il sait sur Léoni, à condition qu’un cœur transplantable ainsi qu’un chirurgien capable de mener l’opération lui soit amené.
Pour gagner du temps, Soprano a fait embauché une équipe de runner de Nancy pour s’occuper de cette partie du deal. Ils ont déjà extrait un chirurgien et volé un cœur. Ils se sont aussi occupés de trouver un moyen pour pénétrer en SOX et de rassembler le matériel de survie et de communication nécessaire.
Soprano : « Le déroulement est le suivant : »
« Vous partez pour Nancy dès demain, vous avez rendez-vous à 18h au Révélation, un pub du centre-ville de Nancy, avec Hugues Weber, le chef de l’équipe de runners qui vous donnera toutes les informations nécessaires pour récupérer le « colis » et pénétrer en SOX. Une fois à Luxembourg, retrouvez Savenaer pour lui remettre le coeur et le chirurgien, en échange de quoi il vous dira ce qu’il sait de Léoni. Ensuite vous me rendez compte et nous déciderons de la marche à suivre ensemble. »
Madame Johnson félicite une nouvelle fois les runners pour la manière dont ils ont géré l’enquête sur le cadavre de l’ork, et ne cache pas que la suite risque d’être plus complexe, mais leur fait miroiter un salaire bien plus important : 30 000 € par tête et un salaire journalier sur place pour les frais occasionnés.
Après quelques négociations et quelques renseignements pris pour le trajet de retour, Soprano les informe que le trajet jusqu’à Nancy a déjà été organisé, par-contre compte tenu du temps imparti et des contraintes pour s’introduire en SOX, seul un équipement minimal est autorisé à nos runners. La réunion est levée…
Au Révélation
20 novembre 2070 vers 17h30, les runners arrivent à Nancy avec le van d’Irshma et la voiture de Speed Ghost (ils seront laissés sur place). La ville de Nancy est une conurbation bien moins importante que Marseille, et bien qu’elle dispose de tout le confort d’une cité moderne, la périphérie est tout autre : ghettos délabrés et insalubres, une population pauvre entassée dans des taudis qui se voulaient provisoires. En effet vivent ici de nombreux réfugiés de la SOX.
Les équipements, les armes et le drone de Weasel sont acheminés en parallèle par train par Soprano pour être préparés.
20 novembre 2070 à 18h, au Révélation : « Pour tous ceux qui vivent, il y a de l’espérance ; et même un chien vaut mieux qu’un lion mort. » Ce sont les mots qui accueil les runners en RA lorsqu’ils pénètrent au Révélation. La lumière bleutée assaille les yeux, partout des inscriptions, des hiéroglyphes, emplissent les murs et l’espace du pub.
Weber, au comptoir, a laissé volontairement son PAN public ouvert pour que les runners le reconnaisse… Il s’agit d’un nain, chauve aux yeux perçants, dont le bras droit chromé annonce la couleur : un samouraï !
Des alcôves en plexiglas forment de petits salons privés dont la surface se couvre de hiéroglyphes pour conserver l’intimité des occupants. Weber invite les runners à le suivre dans l’un des salons pour plus de tranquillité. Il fait ensuite signe à ses deux camarades de le rejoindre. (Weasel, lui est resté en salle pour couvrir les arrières…)
« L’afro orke c’est Georgie et l’humain ici on l’appel le ver, ils sont avec moi. Nous avons extrait un chirurgien du nom de Jean Lorza et volé un cœur dans sa clinique comme convenu. Il a été drogué et placé avec le cœur et vos équipements de survie et de communication dans un container qui a été chargé ce matin dans un train automatisé de France Énergie qui doit partir pour la SOX cette nuit à 22h. »
Sur ce, le ver fournit aux runners le numéro du marqueur RFID du container ainsi que les codes d’accès au système informatique de train, car il leur est précisé qu’il faudra forcer l’arrêt d’urgence du train avant d’entrer en Luxembourg (Weber upload alors sur les commlinks des runners la carte de la SOX et l’endroit le plus adapté pour descendre du train).

Le nain et ses gars paraissent pro et compétents, pourtant Irshma préssent un tremblement imperceptible et une légère crispation de leurs visages lorsqu’ils évoquent la SOX…
Train vers l’enfer
Le petit complexe ferroviaire de France Énergie se trouve dans l’un des bidonvilles de la banlieue de Nancy. Le train est à quai, une poignée d’employés chargent les derniers containers sous l’œil blasé de quelques gardes. Le convoi est composé de 4 voitures plus la locomotive de tête. Son blindage est impressionnant, de même que les armes automatiques qui équipent ses flancs (2 autocanons légers GE Valiant). À l’avant un bélier articulé, clairement pas un train touristique.
Il s’agit maintenant pour notre fine équipe d’infiltrer le convoi, pour cela Weasel et Theseus prennent à partie un groupe d’ados orks s’amusant à tabasser l’un des leurs le long de la clôture d’enceinte. Ils négocient avec eux une diversion…
20 novembre 2070 à 22h02, sous couvert de la diversion effectuée par les orks, les runners investissent discrètement le wagon, correspondant au marqueur RFID, et le train se met en route…
Une fois à bord Weasel entreprend de fouiller le wagon pour trouver et ouvrir le container. Il y découvre Jean Lorza, ligoté et bâillonné, une main en sang à côté du caisson d’organe et de l’équipement préparé par Weber : combinaisons antiradiations, tentes protectrices, badges dosimètres, compteur Geiger, nourriture concentrée, médikits antirads. Par contre aucune trace du matériel de communication !
Ni une ni deux, via le codecom fourni par Soprano (soit-disant 24/24), il essaye de rentrer en contact avec Weasel… pas de réponse ; il en informe ensuite Soprano avant d’entrer en SOX (où les communications ne passeront plus, les radiations brouillent tout)…
Le troll, furieux, demande aux runners de poursuivre la mission et de se montrer encore plus vigilant. En l’absence des communicateurs, ils devront trouver un relais matriciel encore opérationnel dans la ville de Luxembourg.
Jean Lorza (37 ans, physique ingrat, yeux et cheveux marron), complètement désorienté, ne sachant pas où il est, est complètement terrorisé. Rassuré par Irshma, il raconte qu’il a été kidnappé et que 3 doigts de sa main gauche ont été sectionnés lorsqu’il a été placé dans ce container (et ça le fait encore souffrir).
Le caisson d’organe, relativement volumineux, est blindé et possède une fermeture totalement hermétique qui le protège des radiations et des chocs. Un affichage numérique indique l’état de l’organe transporté et sa température.
20 novembre 2070 à 22h30, au bout de 20 minutes de trajet à vive allure, il fait halte devant le grand portail du mur d’enceinte de la SOX. Un bataillon frontalier du MET2000 (groupe corporatiste de mercenaires allemands) effectue un contrôle de routine.
Une fois le contrôle passé, le train redémarre, plus lentement cette fois. La voie empruntée est sensiblement en mauvais état.
20 novembre 2070 à 23h30, le train roule depuis 1 heure et demie, bercés par le bourdonnement du train et les jérémiades incessantes du médecin. Soudain, toutes les lumières s’éteignent ! Noir, puis une faible lumière rouge se met à pulser. 1, 2, 3… Un énorme bruit métallique, quelque chose vient de heurter les parois du wagon. 4, 5, 6… un grondement puissant et terrifiant, quelque chose est là. 7, 8, 9… une odeur de viande faisandée. 10, 11… les armes automatiques se mettent en marche.
Pour Lorza c’est « la Chimère des bassins de Vitonville ! Une créature horrible, croisement d’un sanglier et d’un lézard, avec d’innombrables tentacules ! Il va déchirer ce foutu train comme une boîte de conserve pour nous dévorer ! »
Impossible de voir ce qui se passe à l’extérieur, Weasel, imperturbable, demande à tous de se tenir prêt et surtout de ne pas faire de bruit.
…et puis finalement, le silence… le train reprend son allure…
21 novembre 2070 à 0h47, n’ayant pas réussit à forcer le maglock du wagon, les runners s’en trouvent réduit à suivre la progression du train sur un afficheur SOX-Net et 2h45 après avoir quitté Nancy, le train arrive au niveau de la zone où Weber leur a conseillé de descendre.
Avec le code de sécurité fourni ils activent la procédure d’arrêt d’urgence, aussitôt le convoi décélère avant de s’immobiliser complètement.
Affublés de leurs combinaisons antirads, ils n’ont plus que 5 minutes pour disparaître avant qu’un hélico de la Garde du MET2000 ne soit redirigée sur la zone !
Il fait nuit et plus au nord quelques lueurs d’une ville. Ils sont dans ce qu’il reste de la banlieue sud de Luxembourg. Ici la flore est très dense, l’herbe mesure près d’un mètre de haut et recouvre tout, des fleurs multicolores, des arbres à perte de vue : un paradis de verdure. Au loin, des arbres sombres et tortueux (nourris dans la terre radioactive) se dressent et enserrent les restes de maisons abandonnées et délabrées.
La zone est ici faiblement irradiée. C’est bien loin de ce à quoi ils s’attendaient à trouver !
La ville de Luxembourg occupe le sommet d’un rocher aux bords escarpé, que contourne deux rivières : l’Alzette et la Pétrusse, aussi polluées l’une que l’autre. La vieille ville est séparée de la nouvelle au sud par le ravin de la Pétrusse que franchisse des ponts.
21 novembre 2070 à 3h13, c’est en s’approchant de la porte Sud du Vieux Luxembourg, au bout du pont Adolphe (seul pont encore en état au sud de la vieille ville, l’autre, la Passerelle, s’est effondré) que le groupe se fait attaquer par 6 à 10 individus (des radeux, accablés de malformations dues aux radiations, et implantés de barres de métal sous les avants bras) !
Lorza, complètement paniqué, s’enfuit, poursuivi par l’un des radeux, vite rattrapé par Lais.
Mais grâce à la puissance de feu du drone de Weasel et à la tronçonneuse de Theseus, ils mettent assez facilement en déroute les assaillants. Une chose est sure, bien que plutôt désorganisés, ils n’étaient pas là par hasard, et en avaient après le caisson d’organe…
Le cœur vert irradié de l’Europe

21 novembre 2070 à 4h08, les runners sont enfin parvenus entre les murs de la ville de Luxembourg et se dirigent vers le centre de la vieille ville. Ici les ruines médiévales côtoient des décombres post-apocalyptiques.
21 novembre 2070 à 4h23, l’ambiance autour du marché couvert et de l’église Saint Michel est plus vivante que tout ce qu’ils ont pu voir depuis leur arrivé à Luxembourg. De nombreuses personnes déambulent, certains vêtus de combinaison antirads, la plupart d’un simple masque à gaz et de couches de vêtements dépareillés. D’autres ne se soucient même pas des radiations, et vaquent à leur occupation sans protection.
Sur la place, une bonne femme à la corpulence impressionnante hurle des ordres à son fils, perché dans une grue de chantier. Installé dans une nacelle, le garçon aux jambes atrophiées se déplace à la force des bras d’une corde à l’autre et, par un astucieux système de cordages, participe au déchargement d’un convoi de caravanes tirées par des bœufs aussi maigres que malades.
L’église Saint Michel semble être l’un des poumons économique du « cœur vert de l’Europe », comme on l’appelait dans le temps.
https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/shadowrun-2070-luxembourg-sox_491572
Weasel et SpeedGhost décident alors d’en apprendre plus auprès de cette bonne femme qui semble diriger les opérations. ils apprennent d’elle que Savenaer occupe le marché couvert à l’intérieur de l’Église St Michel.
Weasel en profite aussi pour lancer ses drones au sommet de l’église pour observer les alentours… Il en résulte l’identification de quelques lieux remarquables comme l’Alzette à l’est, la vallée de la Pétrusse au sud, le château d’eau au nord, avec encore un peu plus loin le plateau de Kirchberg avec ses immeubles en ruine, le fort sur le Rocher du Bock surmontée d’antennes, le tout entouré de remparts.
Une fois à l’intérieur du marché couvert, les runners découvrent la même ambiance qu’à l’extérieur. Sous les vitraux de l’église, les marchandises s’étalent à la lumière des vitraux, des cierges et des groupes électrogènes. Les produits présentés ici sont de plus grande qualité qu’à l’extérieur. Ici on trouve plantes mutantes, potions étranges et autres composés magiques.
Bousculés par des manouvriers, il apprennent d’eux qu’ils doivent s’adresser à un certain Ernst, au fond de l’église, s’ils veulent rencontrer Savenaer. Ce dernier, emmitouflé sous des couches de vêtements et dont le visage est couvert de plaques brunâtres, les conduits à l’étage…
À ce niveau un service d’ordre composé de gardes à la solde des différents marchands assure la sécurité (même s’ils ne sont pas entrainés, ils sont nombreux et disposent d’armes à feu).
Ernst fait pénétrer les runners dans une pièce dont le sol est recouvert de tapis et de coussins, et les invite à s’asseoir tout en faisant signe à deux radeux de garder la porte. Il se dirige ensuite vers le seul meuble de la pièce, une petite commode dont il sort un vieux talkie-walkie.
La discussion avec Savenaer s’engage…
Les runners extrêmement méfiant demandent leur dûe, mais y-a un problème Savenaer n’est pas prêt à voire la motivation du médecin disparaître avant l’opération terminée ! Il faudra attendre 5 jours après l’opération… Les runners obtiennent cependant l’autorisation à ce qu’un des membres de l’équipe (Weasel, désarmé) puisse assister à l’opération puis à la convalescence du patient.
Un autre problème chagrine Savenaer, Lorza a une main abîmée ! Il faut lui trouver un assistant pour l’opération, c’est pas possible dans ces conditions !
21 novembre 2070, 6h07, nos runners sont encore bien vernis. À cause de Weber, Lorza n’est pas en capacité d’effectuer la transplantation cardiaque seul. Où trouver un assistant ?
Dénicher un vétérinaire dans une communauté radeuse à l’extérieur de la ville, ou auprès des frères siamois Thungen comme leur a conseillés quelques-uns… ?
Les frères siamois crèchent dans une banque au au nord du centre ville. Sur place on découvre que cette banque a été reconvertie en boucherie : « La Banque de Viande ».
À l’intérieur les frères siamois, fruit improbable des radiations, car ces trois hommes partagent le même tronc, accueil nos amis en leur proposant de la marchandise provenant soi-disant de troupeaux élevés par des communautés radeuses. Choux blanc…
21 novembre 2070, 12h17, de retour sur la place du marché, les runners sont finalement redirigés vers une communauté, les Frères et Sœurs de l’esprit. Il y aurait un médecin là-bas.
Cette communauté est en fait une sorte d’orphelinat, ils recueillent les enfants trop salement amochés par la Morverste et occuperaient la vieille chapelle Saint Quirin située dans la vallée de la Pétrusse.
En cherchant leur chemin pour s’y rendre, ils rencontrent Fredi un jeune ork d’environ 12 ans (son bras droit est étrangement plus long que son bras gauche, en outre ses canines droites sont anormalement longues ce qui provoque un défaut d’élocution) qui les conduit à la chapelle contre la paroi rocheuse, au pied du Vieux Luxembourg et du pont effondré appelé La Passerelle.
Là les runners sont accueillis à bras ouverts par une tripotée d’enfants, tous plus difformes les uns que les autres.
Ils y rencontrent soeur Laura, qui leur présente Lans Hilteberg un ancien médecin membre d’une organisation bénévole venue dans la SOX pour y porter des soins ; Il est maintenant avec les Frères et Sœurs de l’esprit pour aider les enfants à accepter leurs transformations…
Ils sont prêts à aider les runners…
21 novembre 2070, 18h14, de retour à l’église Saint Michel avec le cœur, Lorza et Lans l’opération peut commencer… Et surprise il s’avère que le patient n’est autre que Savenaer lui-même !
Dans le même temps les runners sont logés, nourris dans une des salles à l’étage de l’église.
Pendant les 5 jours qui suivirent Théseus alla chercher du travail comme manouvrier, à décharger des caisses. Payé en boîtes de conserve, ça sera plus sûr que ce qu’on pourra trouver sur les étales du marché et bien meilleur que les rations de survie !
27 novembre 2070, 15h, 5 jours plus tard, toujours par talkie-walkie, Savenaer commence par remercier les runners d’avoir accompli leur part du contrat puis leur livre ce qu’il sait sur Leoni : C’est lui qui a commandité l’extraction du vieil ork à la demande de Der Schrotter, l’un des hommes les plus influents du sud de la SOX, qui réside à Forbach, et auquel il devait un service. Il n’a croisé Leoni qu’une fois, brièvement, quand il lui a servi d’intermédiaire avec les Charognards. Par-contre, Leoni picolant dans son coin et visiblement marqué par les radiations, n’avait de cesse de parler de sa « captivité » interminable, de sa « fuite » et des « autres » qui n’avaient pas pu le suivre.
Avec une pointe d’ironie Savenaer invite à quitter les lieux sans oublier de les remercier de lui avoir permis de rencontrer de si « charmantes » personnes, les Frères et Sœur de l’esprit.
27 novembre 2070, 16h23, les runners sont accostés par un dénommé Ilian Guerst accompagné de deux hommes et de deux radeux.
Il leur fait comprendre fermement (mais non sans une certaine crainte suite à la dérouillée qu’il a subit à l’arrivée des runners) qu’il souhaite s’entretenir avec eux au sujet du « bien » de son patron.
Mais le problème c’est que le « bien » en question est dans le caisson de transport du cœur qu’ils ont laissé à l’église ! Guerst furieux les met très clairement en garde : il n’en restera pas là !
Curieux, Weasel s’en va récupérer le caisson et après analyse découvre qu’il contient un double fond avec 20 puces BTLs. Y-en a pour un petit paquet d’€uros, mais difficile d’écouler ça en SOX.
Il décide alors d’en garder 6 et d’aller retrouver Guerst dans son repair, espérant récupérer quelque chose de la cargaison…
Il s’avère que c’est un Zemptel qui bosse pour le compte de Randalf Torem, un trafiquant de BTL entre Nancy et la Zone, c’est en quelque sorte son bras droit. Il crèche du côté de l’ancien salon de massage de la vieille Lizzy, dans le vieux Luxembourg.
Sur place nos runner trouve un salon de massage reconverti en vrai repaire de brigands, des radeux qui se font appelés les Coteich, atteints de nombreuses malformations et avec des tiges de métal dans les avants bras !
Impossible pour eux de rencontrer Torem, Guerst récupère les puces, même s’il en manque 6 il en restera là…
27 novembre 2070, 19h31, avec le sauf conduit fourni par Savenaer (négocié auparavant), les runners se dirigent vers le Rocher du Bock, seul relais matriciel semblerait-il encore opérationnel.
En effet ils apprennent que depuis l’explosion de la bombe IEM de Winternight il n’existe que très peu de relais matriciel encore capable de contacter l’extérieur. Celui du Bock est un de ceux-là.
Situé dans un ancien fort militaire qui surplombe la ville et la rivière de l’Alzette, il est tenu par un groupe de contrebandiers, affilié aux Charognards.
L’intérieur de l’installation est fait de bric et de broc et le trajet entre les différentes pièces se fait via des tunnels creusés à même la roche.
La connexion est de mauvaise qualité et relativement lente, mais ça permet de joindre Soprano…
Une fois le rapport effectué, le troll propose aux runners de
poursuivre leur enquête en retrouvant ce « Schrotter ».
Soprano a négocié avec Miss Jonhson un salaire de 500€ par jour et
par runner, ainsi que l’envoi de matériel en remplacement de ce qui
manquait.
Il est temps maintenant de décider quoi faire de Lorza et de
trouver nourriture et moyen de transport pour Forbach…